Comprendre la gouvernance foncière et l’accès des femmes aux ressources minières et les effets sur les moyens de subsistance en Afrique Sub-Sahara : ma visite à Keta Legon , Ghana

« Dans de nombreux pays, les groupes les plus vulnérables et marginalisés, dont les droits fonciers sont les plus menacés, sont aussi les plus démunis socialement et politiquement, et les cibles communes de la criminalisation, du harcèlement et de l’intimidation par les acteurs étatiques et non étatiques. »

 

L’autonomisation économique des femmes est essentielle pour s’assurer que les avantages du secteur des mines et des minéraux sont largement partagés par la société. Un marché en pleine croissance nombre de grandes sociétés minières reconnaissent maintenant qu’il est urgent d’investir dans les femmes, et elles voient les possibilités que ces investissements leur offriront générer pour leur entreprise. De nombreuses entreprises intègrent une dimension de genre dans leur stratégie, dans leurs opérations, tout au long du cycle de vie des projets et dans l’ensemble de l’organisation de leurs chaînes de valeur. Pourtant, l’ambition est encore loin d’être atteinte, et la collaboration intersectorielle nécessaire pour créer le changement pour les femmes impliquées et affectées par les opérations minières en Afrique subsaharienne.

Pour mieux comprendre la vie quotidienne des populations qui dépendent entièrement de la terre et de ses ressources naturelles pour survivre, je me suis rendu à Keta Lagoon (la lagune de Keta) en Août 2019 dans le but d’analyser différents aspects liés à la gouvernance foncière, au genre, aux moyens d’existence, aux conflits des petites exploitations minières et des grands investissements etc. La lagune de Keta, également appelée lagune d’Anlo-Keta, est la plus grande des plus de 90 lagunes qui couvrent les 550 km de la côte du Ghana. Cette lagune a une longueur de 126,13 km. Elle est située sur la côte Est du Ghana et séparée du Golfe de Guinée par une étroite bande de sable. Cette eau salée ouverte est entourée de plaines inondables et de mangroves. Ensemble, ils forment le site Ramsar de la lagune de Keta qui couvre 1200 km2.

Utilisation des terres et des ressources naturelles et effets sur les moyens d’existence

La lagune abrite différentes formes de vie et constitue donc une source importante de subsistance pour les populations qui vivent dans ses bassins versants et au-delà de la région. Les principales activités économiques soutenues par la lagune sont l’agriculture, la pêche et l’extraction du sel. Outre la pêche et l’agriculture, la lagune abrite des activités salines et vinicoles, en particulier pendant la saison sèche, lorsque le volume d’eau de la lagune diminue ou s’assèche. Autour de la lagune, sept communautés sont organisées pour l’exploitation du sel et d’autres ressources. Ces communautés le sont : (1) Dogbekope, (2) Afiadenyigba, (3) Tsavanya, (5) Tack-corner, (6) Sonto, (7) Kpedzakope. D’autres activités artisanales et de production de sel à petite échelle génèrent beaucoup d’emplois subalternes qui sont facilement accessibles aux personnes au sein des communautés, en particulier aux femmes. Ces tâches comprennent le transport du sel des bacs de cristallisation jusqu’aux différents locaux de stockage, l’iodation du sel, sa mise dans des sacs de marque et sa couture. Dans toutes ces activités, les femmes jouent un rôle de premier plan. Une autre dimension de la plus grande implication des femmes dans l’industrie du sel est le commerce local et international de ce produit. Il y a un nombre important de commerçantes qui achètent et agrégent le sel pour la vente dans les parties centrale et septentrionale du Ghana. Selon Mme Aminonononvi, une femme active dans l’extraction du sel et originaire du lagon de Keta : « Avant l’expropriation de cette ressource communautaire, l’exploitation du sel en une seule saison sèche générait beaucoup de revenus, nous permettant de subvenir aux besoins de notre famille et surtout de payer les frais de scolarité de nos enfants « . Malheureusement, avec l’expropriation de la lagune par le gouvernement ghanéens et l’installation des compagnies étrangère d’extraction du sel, les revenus ont considérablement diminué. Les moyens de subsistance des communautés ont été grandement compromis. Il est difficile pour elles d’instruire leurs enfants à l’école. Le gouvernement ghanéen doit intégrer la population autochtone dans la gestion transparente de la lagune. Il devrait donner quelques actions à la communauté locale en compensation de ses ressources Expropriés.

Understanding the political governance of land and women’s access to mineral resources and the effects on livelihoods in Sub-Saharan Africa: my visit at Keta Lagoon, Ghana

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“ In many countries, the most vulnerable and marginalized groups, whose tenure rights are most at risk, are also the most socially and politically disempowered, and common targets of criminalization, harassment and intimidation by state and non-state actors.”

Women’s economic empowerment is essential to ensuring that the benefits of the mining and minerals sector are shared widely by society. A growing number of major mining companies now recognize the urgent need to invest in women, and they see the opportunities these investments will generate for their business. Many companies are including a gender perspective in their operations, throughout project life cycles, and across their value chains. Yet there remain significant shortfalls in the ambition, implementation, and cross-sector collaboration required to create change for women involved with and affected by mining operations in Sub-Saharan Africa.

To better understand the daily life of populations that depends entirely on the land and its natural resources to survive, I visited Keta Legon last month, August 2019 in purpose to analyses differents aspects related to land governance, gender, livelihood, conflits of small scale mining and the large invest etc. Keta Lagoon, also called Anlo-Keta lagoon, is the largest of the over 90 lagoons that cover the 550 km stretch of the coastline of Ghana. This lagoon is 126.13 km in length. It is located in the eastern coast of Ghana and separated from the Gulf of Guinea by a narrow strip of sandbar. This open salty water is surrounded by flood plains and mangrove swamps. Together they form the Keta Lagoon Ramsar site which covers 1200 km2.

Land and Natural resources use and Livelihood effects

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Salt production in Ghana started in the 19th century and, aside from fishing, it is the major economic activity of people along its 500km coastline. The salt producing areas in Ghana include the Keta lagoon, the Songhor lagoon, the Densu Delta area, Nyanya lagoon, Oyibi lagoon, Amisa lagoon, Benyah lagoon.

The Keta lagoon supports different forms of life and therefore constitutes an important source of livelihood for the people who live in its catchment areas and beyond the region. The main economic activities supported by the lagoon are farming, fishing and salt mining. Besides fishing and farming, the lagoon supports salt mining and wining activities, particulary during the dry season when the volume of water in the lagoon reduces or dries up. Around the lagoon, seven communities are organized for the exploitation of salt and other resources. These communities are: (1) Dogbekope, (2) Afiadenyigba, (3) Tsavanya, (5) Tack-corner, (6)Sonto, (7) Kpedzakope. Further artisanal and small-sacale salt production activities generate a lot of menial jobs that are easily accessible to people within the communities especially women. These job including carting salt from crystallization pans to various store rooms, iodizing the salt, putting them in branded sacs and sewing them. In all these activities, women play a leading role. Another dimension of the greater involvement of women in the salt industry is trade in the commodity locally and internationally. There is a sizeable number of female traders who buy and aggregate salt for sale in the middle and northern parts of Ghana. According to Mrs Aminononvi, a woman in salt minning activity and native of Keta lagoon: « Before the expropriation of this community resource, salt mining in a single dry season generated a lot of income, allowing us to support our family and especially to pay school fees for our children ». Unfortunately with the expropriation of the lagoon by Ghana government and landing of foreign companies, incomes have declined significantly. The subsistence of the communities have been greatly compromised. It is difficult for children to attend school. The Ghanaian government must integrate the indigenous population into the transparent management of the lagoon. It should give some actions to the local community as compensation of their ressources Expropriated.

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Foire de l’Indépendance 2018 : Visite des stands et état des lieux de l’agriculture béninoise dans la dynamique de l’intégration régionale

La 12ème édition de la Foire de l’Indépendance a été lancée ce lundi 30 juillet 2018 au Stade Général Mathieu Kérékou, par le ministre du Commerce, Serge Ahissou. Une panoplie de commerçants nationaux et régionaux opérant dans divers secteurs d’activités font la promotion de leurs produits.C’est avec un grand intérêt que j’ai sillonnée exceptionnellement les stands dédiés aux produits agricoles, agroalimentaires et halieutiques. Voici mes constats suite à la visite des stands et l’échange avec les  animateurs de stands de vente et promotions de produits agricoles made in Benin :

1. Les stands de vente et promotions de produits agricoles made in Benin sont  majoritairement animés par les femmes. Ceci confirme la dominance du secteur agricole par les femmes et l’importance de leur contribution à l’économie et au développement agricole.

2. Une amélioration remarquable aussi bien des produits et de leur présentation (packaging) est notée. Ceci attire notre attention sur l’innovation et l’émergence du secteur agricole et agroalimentaire au Bénin ces dernières années.

3. Selon les acteurs eux-mêmes, le circuit de distribution des produits agricoles et agroalimentaires est peu performant. Les produits agricoles et agroalimentaires made in Benin sont exportés avec beaucoup de difficultés et de façon irrégulière vers les pays de la sous région tel que le Nigéria, le Ghana, le Sénégal, le Gabon etc.

4. La majorité des entrepreneurs agricoles exercent dans l’informel. Les charges sociales et fiscales ne sont pas payées. La majorité de ces entrepreneurs agricoles rencontrés s’organisent en coopératives ou ONG à but non lucratif.

 

Homeland Tastes: des infusions biologiques made in Benin

«Notre but ultime est de valoriser les plantes aromatiques, nos feuilles traditionnelles et  réussir à imposer nos infusions auprès des consommateurs qui sont pour le moment dépendant des produits importés dont on ignore souvent la composition.» Promotrices Homeland Tastes (Béata Kê-nou ADONON ; Juanita Olivia Yélognissè ZOHOU et Immaculée Wislande GOUNFLE )

Homeland Tastes est une jeune entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de plusieurs gammes d’infusion. Elle a connu ses débuts au cours de l’année 2016 avec la participation à quelques foires. Cette startup est née d’une idée d’entrepreneuriat qui a regroupé trois jeunes dames partageant la même vision autour d’une mission commune qui a pour but la valorisation des plantes aromatiques et feuilles traditionnelles à travers leurs transformations en infusions.Homeland Tastes Signifiant « goûts des terroirs », a été choisi pour faire ressortir les richesses que regorgent notre pays en matière de saveurs, surtout concernant nos plantes aromatiques et toutes les merveilles qu’on pourrait en faire.

Aussi soucieuse de la santé de son aimable clientèle, elle s’est donner pour peine de procéder à de différentes combinaisons qui n’ont aucunement manqué de hausser le goût des infusions.les essences utilisées ont été produites dans les conditions écologiques respectueuses de l’environnement et biologiques. De plus les matières premières que nous utilisons ne sont pas identiques. Nous faisons les choix des essences a utilisé compte tenu de leurs vertus et également de l’habitude alimentaire des consommateurs.

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Success Story: Odile Gnonwin s’impose dans l’agrobusiness au Bénin avec le Centre de Transformation des Noix Tigrées-CTNT et sa marque « Norée »

« Réussir en entrepreneuriat, c’est travailler de façon acharner, saisir des opportunités, cultiver l’excellence et l’innovation chaque jour. »  Odile Gnonwin

Puisque le succès ne fait pas de bruit, Odile Gnonwin poursuit dans la discrétion son parcours de jeune femme entrepreneure à succès et s’impose dans l’agrobusiness au Bénin. Elle est visiblement l’une des femmes influentes dans le domaine de l’entreprenariat agricole. Elle est juste un modèle pour sa génération:

  • Décembre 2017: 1er Prix  des Meilleures Idées d’Entreprises initié par l’ANPE,
  • Juin 2017: 4ème Prix de la Motivation décernée par la Bluezone,
  • Décembre 2016: 1er Prix de la Meilleure Jeune Entrepreneure  du Bénin décerné par AVL Bénin.

Partir de la vente en détails des souchets torréfiés de 25 francs CFA, Odile Gnonwin a créé une entreprise géante de production et distribution de divers produits à base du souchet. Au delà de sa vision de promouvoir la consommation du souchet en ses dérivés, la promotrice de la marque « Norée », désire fortement contribuer au développement économique du Bénin et à la réduction du taux de chômage des jeunes. Elle emploie désormais un groupe de femmes et des jeunes gens. Grâce à son entreprise, dénommée Centre de Transformation des Noix Tigrées (CTNT), le souchet est valorisé et consommé sous diverses formes pour le bien être des consommateurs vue toutes les vertus du souchet. Au nombre de ces nouveaux produits, nous avons:

  • La farine de souchet (100% farine de souchet, farine de souchet au gingembre, farine de souchet à la banane plantain)

La farine de souchet, d’une contenance de 230g est dans un emballage craft biodégradable et écologique, muni d’une fermeture. Elle est sans gluten et très riche en fibres alimentaires, magnesium, vitamines C et E. La consommation de cette farine facilite la digestion, atténue l’ulcère gastrique, la fatigue passagère, les crampes et améliore la libido. La farine de souchet au gingembre est un mélange de souchet moulu et de gingembre. Cette farine a un goût épicé. La farine de souchet à la banane plantain est aussi un mélange, emballé dans une contenance de 200g. Le prix de vente est de 1100 FCFA

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Interview Exclusive avec Mme Assiba Carine Bokovo, lauréate de la compétition « Get in the ring » organisé à l’endroit des jeunes entrepreneurs du Bénin

Présentez  nous votre entreprise et vos produits 

Assiba Fée Sarl est mon entreprise où nous produisons et transformons le Moringa oleifera en plusieurs produits et sous produits à savoir:

  • La poudre de Moringa,
  • les graines et feuilles fraîches ou séchées de Moringa,
  • le jus de Moringa,
  • le morincola (coca de Moringa),
  • le sirop de Moringa.
  • le spaghetti au Moringa,
  • les glaces de Moringa avec divers arômes,
  • les confitures de Moringa a,
  • la sauce de Moringa en pot,
  • le yaourt de Moringa
  • le fromage au Moringa et
  • les bonbons et gâteaux au Moringa

Quel nouvelles innovations aviez vous apportez à vos produits au cours de l’année dernière ?

Au cours de l’année dernière nous avons reçu   une experte de l’organisation internationale PUM pour nous familiariser aux normes et qualités internationales en matière de production agroalimentaire; de sorte que depuis lors nous sommes capables de produire des denrées alimentaires de l’alimentation quotidienne comme les pâtes, les gâteaux, les fromages, les céréales, sirops et confitures en y intégrant le Moringa de sorte à permettre à toute notre communauté et particulièrement nos clients qui nous font confiance de consommer sans aucun effort les cinq fruits et légumes conseillés par jour.

Vous aviez participé tout récemment à une compétition de jeunes entrepreneurs. Comment aviez vous été informé de la compétition ? 

Oui j’ai tout fraîchement participé à la compétition « Get in the ring » organisé à l’endroit des jeunes agro-entrepreneurs du Bénin. J’ai été informé de la compétition à travers les réseaux sociaux. Vous saviez de nos jours les réseaux sociaux nous mettre au courant de beaucoup d’opportunités. Je profite de l’occasion pour exhorter la jeunesse à faire un bon usage des réseaux sociaux.

 

Expliquez nous les différentes étapes de la compétition ? 

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Les femmes dans l’agrobusiness au Bénin : A la découverte du jardin Agro-écologique Agri-Fresh Bénin

L’agrobusiness est le nouveau secteur dans lequel s’investissent les jeunes qui ont une noble vision (prendre leur destin en main et contribuer au développement de leur pays.)

Je suis Nicarette Ablawa GOMIDO, promotrice du jardin agro-écologique Agri-Fresh Bénin. Gestionnaire des finances de formation, j’ai décidé de m’orienter vers l’agriculture parce que j’ai foi que l’agrobusiness est un secteur d’avenir. C’est un nouveau secteur dans lequel s’investissent les jeunes qui ont une noble vision, celle de prendre leur destin en main et de contribuer au développement de leur pays.

 

Le jardin Agro-écologique Agir-Fresh Bénin est spécialisé dans la production des légumes et herbes aromatiques Bio

Au jardin Agri-Fresh Bénin, nous produisons principalement les carottes, la laitue, le concombre, la grande morelle, l’amarante, le vernonia, les herbes aromatiques. Nos légumes sont cultivés sans pesticides et sans engrais chimique. Nous utilisons exclusivement de l’engrais organiques constitué de fumiers et compost. Notre préoccupation est de mettre à la disposition des consommateurs des légumes de qualité garantissant leur bien être et la préservation de l’environnement.

A  Agri-Fresh Bénin, nous cultivons, transformons… nous  innovons!

Le jardin Agri-Fresh Bénin s’est assigné comme mission, entre autre, la diversification de la forme de commercialisation de ses légumes. Ainsi nous avons commencé cette diversification par nos carottes que nous commercialisons dans des barquettes sous la forme de prête à cuisiner c’est-à-dire qu’après la récolte de nos carottes, nous les transformons de telle sorte qu’une fois acheté, le consommateur n’aura qu’à le passé directement à la cuisson.

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Quand la culture et l’alimentation se fêtent ensemble, c’est la fête de l’igname au Bénin !

A la date 15 Août de chaque année, c’est la fête de l’igname au Bénin. Cette fête draine des milliers de Béninois et touristes vers Savalou, la cité des Gbaguidi. La commune de Savalou est connue comme le lieu  géoculturel par excellence où se célèbre l’igname. Cette fête est l’appartenance des groupes socioculturels tels que les Mahi, Nagot, Bariba, Dendi et autres ethnies. L’igname est ancrée dans les habitudes alimentaires de ces populations et constitue un marqueur de leur identité. L’igname conserve cet avantage face à la concurrence d’autres produits amylacés moins marqués culturellement . Au contraire du manioc, du maïs ou du riz, l’igname est un produit natif de ces régions et est ainsi profondément ancrée dans la culture de leur population. Chez plusieurs groupes ethniques, sa consommation est fortement ritualisée, régie, à chaque nouvelle récolte, par des cérémonies entretenant la cohésion des groupes sociaux et activant leur identité : les fêtes de l’igname.

L’igname a jouit et continue de jouir auprès de certains groupes socioculturels, dans une certaine limite, de traitements particuliers qui font que certains la considèrent comme une culture sacrée. Dans la symbolique coutumière, c’est au travers de l’igname que renaît la vie des ancêtres. Manger l’igname, c’est bien sûr se nourrir, mais c’est surtout une communion . Ainsi donc l’igname est l’une des cultures qui revêt une importance aussi bien alimentaire, culturelle qu’économique pour les populations d’Afrique de l’Ouest dont le Bénin.

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Les Chips, une spéculation émergente dans l’industrie agroalimentaire au Bénin

La production locale des chips au Bénin est autrefois basée exclusivement sur la banane en l’occurrence la banane plantain. Depuis quelques années, nous retrouvons sur le marché agroalimentaire béninois  toutes sortes de chips à base de fruits et de tubercules. Nous pouvons cités entre autres chips de manioc, chips de fruits à pain, chips de patates, chips de taro etc. En effet  beaucoup d’entreprises agroalimentaires locales  s’inspirent  des recettes  traditionnelles et de l’art culinaire béninois pour faire leur business. Ceci contribue fortement au développement des chaines de valeurs agricoles.  Aussi toutes ces innovations font émerger l’industrie agroalimentaire au Bénin.

Par ailleurs pour des questions diététiques et de santé des études scientifiques doivent être mené sur les variétés de ces fruits et tubercules propices à la production des chips (il faut noter que nous avons une multitude de variété de bananes, de même qu’une diversité de variétés de manioc… et la question qui se pose est : est ce que toutes les variétés sont propices à la production des chips et à la conservation ?)

La mise au point d’un procédé de fabrication faisant appel à une machine innovante, une sorte de friteuse qui réduit la quantité de matières grasses dans le produit fini serait aussi bénéfique à la spéculation des chips au Bénin.

Du point de vue socio-économique, il est important de préciser la spéculation des chips permette à beaucoup d’entrepreneurs de gagner leur vie.  » Je suis aujourd’hui connue au Bénin grâce à mon entreprise Moustchips, crée en 2012″ nous a souligné Mme Lala Nanan Awahou Adétola. Les chips sont vendus à 500 FCFA, prix en détail et à 450 FCFA pour les grossistes soit 45000FCFA le carton de 100 unités de chips.

1ère édition de la foire agricole dans la commune d’Abomey-Calavi : Coup de projecteurs sur les potentialités agricoles de la commune

Ce lundi 26 décembre 2016, le Maire Georges BADA  en présence du conseil communal,  du responsable de développement rural (RDR) Mr John AFFOGNON, de  la Directrice Départementale du Carder Atlantique-Littoral  Mme LAFIA MORA Madeleine, des acteurs agricoles à divers niveau,   a procédé au lancement de la première édition de la foire agricole de la commune  d’Abomey-Calavi.

Cette édition qui se veut la première d’une série d’éditions vise  à mettre un coup de projecteurs sur les potentialités et diversité agricoles de la commune.  Pour le Maire Georges Bada, cette initiative est sans doute l’un des principaux moyens pour sortir de l’anonymat les agriculteurs, les éleveurs, les pisciculteurs et les transformateurs des produits issus de l’agriculture. L’Autorité communale a dressé une statistique élogieuse des productions agricoles d’ananas, du maïs, du haricot, de l’arachide, de la papaye solo, de banane, et même de l’igname puis des cultures maraîchères.

Il est clair pour tous les participants que cette cité semi-urbaine et semi-rurale ne reste pas en marge des régions à fort potentialités agricoles au Bénin. Il contribue très significativement au développement agricole et à l’autosuffisance alimentaire sur le plan national. Par ailleurs très ambitieux, le premier responsable de la Commune d’Abomey-Calavi  souligne les dispositions prise pour booster encore le rendement  agricole et ses dérivés et la ligne budgétaire prévue dans le budget de la commune exercice 2017, pour l’aménagement des périmètres agricoles.

Pour le Responsable du Développement Rural, John Affognon, cette foire organisée par le Maire et tout son Conseil Communal, vient à point nommé parcequ’elle intervient à une période où l’élaboration du Plan du Développement Communal (PDC) 3ème Génération, bat son plein. Cela témoigne, poursuit-il, que plus que par le passé, les autorités communales d’Abomey-Calavi sont décidées à faire tout ce qui est en leur pouvoir, pour que l’agriculture, l’élevage, l’aviculture, la pisciculture, etc, soient réellement des activités génératrices de devises contributives au développement de la cité. Dans la même optique, la Directrice Départementale du Carder Atlantique-Littoral, a fait mention de ce que le gouvernement du nouveau départ met un point d’orgue sur le potentiel agricole du Bénin, un potentiel que les autorités gouvernementales sont déterminées à valoriser à travers des stratégies et des plans d’actions idoines, comme par exemple les Plan pluriannuel de relance du secteur agricole.

Cet événement visant à créer un espace d’exposition et de commercialisation des produits agricoles, se tient sur le territoire de la commune, plus précisément à Kpota dans l’arrondissement central, dans les encablures de la résidence officielle du Maire, du 26 au 30 décembre 2016.

Faites y un tour. Consommons local !